Il tente de se suicider et tue son frère jumeau par erreur !!!

Source: http://www.bilboquet-magazine.fr/il-tente-de-se-suicider-et-tue-son-frere-jumeau-par-erreur/



Dans le petit village de Barioule-La-Belette, c’est un mélange de consternation et d’incompréhension qui règne ce matin. Les 114 habitants et 18 moutons de cette commune à priori sans histoire ont appris au lever du jour la tragique nouvelle : Maurice Laveine, enfant du pays, a tenté de mettre fin à ses jours la veille et a finalement abattu son frère par erreur. L’équipe du Bilboquet Magazine a enquêté et vous révèle ses découvertes en exclusivité.

Une erreur d’inattention

Il est 19h hier soir quand Maurice Laveine, 47 ans, s’empare d’un fusil de calibre 37, généralement utilisé pour la chasse au sanglier. Maurice a passé une mauvaise journée, une de trop, et c’est le cœur résigné qu’il décide de se donner la mort dans la cuisine. Son frère jumeau Thierry, de retour avec la récolte de pommes de terre, fait alors irruption dans la demeure familiale. Croyant s’apercevoir, Maurice pointe l’arme sur Thierry et tire 5 coups de feu consécutifs. Touché à deux reprises, Thierry décède sur le coup. C’est en constatant que son frère gît sur le sol alors que lui-même est encore bien vivant que Maurice se rend compte qu’il s’est trompé de personne. Il appelle les pompiers en catastrophe mais une fois sur place, ils ne peuvent que constater le drame. Malgré les progrès de la science, ils ne parviennent pas à ramener Thierry à la vie.

Comble de l’horreur, Maurice Laveine a également utilisé le fusil de son frère au lieu du sien.
« Ils se ressemblaient vraiment beaucoup »

Après cet accident qui a coûté la vie à l’un des leurs, les Barioulains essayent tant bien que mal de comprendre ce qui a pu se passer. Au Café des Sports, les discussions vont bon train à l’instar de Roger, fidèle habitué, qui commente : «Sur ce coup là, c’est pas la moitié d’un con. Cela dit c’est vrai qu’ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, ça on peut pas dire ». Du côté de la famille, on essaye de positiver : « La bonne nouvelle c’est qu’il nous en reste un. La mauvaise, c’est que c’est le moins doué des deux » relativise Brigitte, la mère des jumeaux.

La justice fait son travail

Conscient de la nature exceptionnelle du drame, le juge en charge de l’affaire a décidé pour cette fois de ne pas appliquer la loi et de laisser Maurice Laveine en liberté. « Avec un peu de chance, la prochaine fois, il ne se ratera pas » a rassuré le magistrat. Une chose est sûre, à Barioule-La-Belette, tout le monde croise les doigts et surveille ses arrières : ‘’on se ressemble tous un peu, faut dire, on est comme une grande famille ’’, conclut le maire.