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Le cinéma, Hadopi et les élections
Lun 16 Avr 2012 - 16:24
A 6 jours du premier tour de l'élection presidentielle le site spécialisé Allôciné publie le "top 5" des films favoris des candidats à l'Elysée ainsi que leurs projets quant à l'avenir de la loi Hadopi. Voici dans les grandes lignes ce qu'envisagent de faire chaques candidats
L'ordre des candidats est aléatoire et ne reflètent en aucun cas une quelquonque opinion.
Eva Joly (Europe Ecologie): La candidates écologiste demand l'abrogation de le loi Hadopi, la législation du partage non-marchand ainsi qu'une contribution créative qui toucherait les internautes, les fournisseurs d'accès et les diffuseurs
Marine LePen (Front National): "La loi Hadopi est une négation du droit et de la liberté d’expression. Le prétexte d’une crise du secteur artistique invoqué pour légiférer n’est qu’un motif fallacieux. Le marché mondial de la musique a progressé de 4% de 2007 à 2011 et la fréquentation des salles de cinéma a dépassé les 215 millions d’entrées en 2011, un record depuis 45 ans. Si des millions de Français téléchargent de la musique, des films ou encore des logiciels c’est avant tout en raison des prix toujours plus élevés pratiqués par les revendeurs. Comme je l’ai annoncé, j’abrogerai la loi Hadopi et par principe toutes les lois 'interneticides' à l’instar d’Acta ou de Loppsi 2. L'accès libre à internet est un droit fondamental pour tous les citoyens que j'entends inscrire dans une grande loi 'Liberté sur internet'.
Nicolas Sarkozy (Union pour un Mouvement Populaire): "Les premiers résultats de la Hadopi, mesurés par plusieurs instituts indépendants, sont exceptionnellement encourageants après dix-huit mois d’activité.
Mais je veux aussi souligner le rôle de la Hadopi dans la promotion de l’offre légale, car cette action est indissociable de la première. A cet égard la Hadopi a mis en place une labellisation des sites légaux et un portail de référencement : ainsi, les internautes de bonne foi peuvent choisir à coup sûr une plateforme qui rémunère les auteurs au lieu de les piller comme le faisait MegaUpload en réalisant des profits gigantesques.
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche): Face à la "révolution anthropologique" qu’est le numérique, notamment pour la Culture, le Front de Gauche propose d’abroger Hadopi et de mettre en place des plate-formes publiques de téléchargement rémunérant les œuvres selon leur audience, financées par : une "redevance" comme pour l’audiovisuel, progressive selon les revenus, (qui ressemble à la licence globale) ; une taxe sur les fournisseurs d’accès et la publicité ; une partie des taxes (il faut sans doute comprendre de la "rémunération pour copie privée") sur les supports de stockagenumérique (baladeurs, disques durs externes…) ; Ces mesures s’appliqueraient sans délai à la musique enregistrée, mais après concertation avec le public, la représentation nationale et les acteurs concernés pour le livre, la presse, l’audiovisuel…
Philippe Poutou (Nouveau Parti Anticapitaliste): "Le NPA s'est toujours clairement prononcé contre HADOPI : injuste et inefficace, HADOPI est surtout totalement déconnecté de la réalité et non seulement n'assure en aucun cas des revenus justes aux artistes et techniciens (et pas seulement aux "gros et reconnus"...), mais surtout acte de fait, dans une période de crise dans laquelle les biens culturels sont souvent les premiers sacrifiés faute de pouvoir d'achat, la primauté du commerce sur les échanges culturels.
C'est pourquoi il faut non seulement l'abroger, mais revenir au fond du problème. Nous proposons une licence "égale", qui permettrait ainsi de répondre aux trois questions posées par les échanges culturels sur internet : la rémunération, l'accès à la culture pour toutes et tous, et la question du financement. Cette licence égale repose sur deux grands principes : maintien de l'exception pour copie privée des internautes et protection de la rémunération des artistes et techniciens.
Elle serait financée majoritairement par l'instauration d'une taxation sur le chiffre d'affaire des grosses majors de l'entertainment, fabricants de matériel informatique, opérateurs de télécoms et fournisseurs d’accès qui, en gagnant des abonnés à coup de publicité sur le haut débit, sont les principaux bénéficiaires des échanges -légaux ou non- des œuvres, et ce afin de compenser les ayants droit pour le manque à gagner occasionné par le téléchargement dit illicite.
Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière): "La loi Hadopi censée défendre les intérêts des artistes qui ne vivent que de la diffusion de leur œuvre, est surtout une loi qui défend les intérêts des grands groupes de l’audiovisuel et de la communication. Si leurs profits sont très légèrement écornés à cause d’internet, je ne vois vraiment pas le problème.
Je suis pour que les artistes soient respectés et qu’ils puissent vivre de leur travail, mais il y a d’autres moyens pour cela. C’est un peu comme avec les subventions aux paysans : on nous montre souvent le petit agriculteur aux abois pour justifier des aides dont profitent avant tout les gros céréaliers.
Le fait que les produits puissent être dupliqués à l’infini quasiment gratuitement, cela pourrait être un moyen puissant de développer toute une partie de la culture et la rendre accessible au plus grand nombre. Si tous les films, les disques, les reportages,… étaient en accès libre et gratuit via internet, ce serait une très bonne chose. Il faudrait mettre en place un service public associé qui permette aux artistes de réaliser leurs projets dans les limites du possible, bien sûr. Mais ce n’est pas ainsi que cela fonctionne actuellement, car c’est la soif de profits qui gouverne."
Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès): "L’abrogation de la loi Hadopi s’impose si l’on ne veut pas ouvrir la porte à l’arbitraire en jugeant à la hâte par ordonnance pénale et si l’on refuse de défendre les privilèges d’intérêts financiers (les bénéficiaires sont les producteurs et les vedettes du show-biz et non les auteurs).
Pour ma part, je défends le libre accès, c’est-à-dire une plateforme de téléchargement publique, avec des mesures de soutien et de défense en faveur des auteurs pour que la qualité de leur travail soit connue et reconnue par le public. Ce sont les auteurs et les interprètes qui doivent être défendus contre le piratage.
Les artistes devraient pouvoir s’organiser en autoproducteurs ou en coopératives pour diffuser leurs œuvres. Un label doit leur être fourni pour diffuser sur une plate-forme en ligne, avec une subvention fournie à des individus, non à des structures. Je propose une taxe en leur faveur de deux euros par mois et par abonnement, levée sur les fournisseurs d’accès à internet (FAI).
François Bayrou (Mouvement Démocrate): "Je n’ai jamais vraiment cru à HADOPI. Certes je préfère HADOPI 2 à HADOPI 1, car le deuxième a au moins le mérite de prendre en compte l’intervention du juge. Il faudra par ailleurs trouver des solutions plus justes et équitables que Hadopi pour protéger les droits d’auteurs. Je suis évidemment opposé au piratage des oeuvres sur Internet, qui ne permet pas une rémunération des auteurs et est contraire au principe de respect qui est fondamental dans notre société. Je ne suis pas favorable à la licence globale, mais à une politique de téléchargements à bas prix."
Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République): "Je considère que le chemin pris par les promoteurs d’HADOPI ne nous conduit pas à une solution viable pour répondre à l’enjeu de la rémunération des artistes à une époque où il n’a jamais été aussi facile d’échanger des œuvres.
Pourquoi ? D’abord parce que je pense que la révolution numérique et l’émergence d’Internet sont une chance pour l’humanité. Le bouleversement que nous vivons est au moins aussi important que celui induit par la maîtrise de l’imprimerie voici plus de 5 siècles. En ce sens, la liberté d’expression sur internet et la neutralité des réseaux doivent être préservées à tout prix. Internet doit être protégé de ceux qui veulent y imposer leurs règles : les Etats comme les intérêts particuliers.
François Hollande (Parti Socialiste): "Sur la loi Hadopi, ma position est claire. Ce dispositif a démontré son inefficacité et son injustice. Pour autant je ne considère pas le piratage comme un problème mineur : c'est pourquoi je préconise de remplacer l’Hadopi en faisant voter une loi sur l'acte 2 de l'exception culturelle qui garantira le financement du cinéma français et la protection du droit d’auteur. Je veux rompre avec le simplisme destructeur du quinquennat qui s'achève, qui n'a rien résolu et qui a contribué à opposer inutilement les artistes et leur public. Il n’y a pas une solution simple, mais un nouveau modèle à inventer.
Ce modèle, qui passera par l’adoption d’une nouvelle loi, reposera sur plusieurs axes : soutien à la production et à la création ; renforcement de la lutte en amont, en particulier contre la contrefaçon commerciale, afin de tarir à la source la diffusion illégale des oeuvres protégées; développement massif des offres légales en ligne; mise en place de nouvelles ressources pour la création, en y faisant contribuer les acteurs du numérique. Les fournisseurs d'accès et les moteurs de recherche notamment, les acteurs numériques délocalisés surtout, profitent largement de la circulation des oeuvres, et ne contribuent pas toujours à financer la production des contenus. Il faut mettre fin à cette situation pour débloquer de nouvelles ressources sans remettre en cause le fragile écosystème du cinéma, et notamment la chronologie des médias.
Dans le même temps, les offres légales ne sont pas suffisamment attractives, ce qui amplifie le piratage. Nous mettrons donc en place un plan pour les développer et les aider, afin que les prix soient suffisamment raisonnables et les catalogues suffisamment fournis pour qu'il n'y ait plus aucune raison de s'en détourner. Nous durcirons enfin les dispositifs contre quiconque tente de faire commerce de la mise à disposition d'oeuvres sur internet sans en avoir les droits. Il n'est pas tolérable que des personnes comme le fondateur de MegaUpload, mènent un train de vie faramineux, alors qu'ils ne font que s'approprier le travail et la prise de risque d'autres. Contre ces personnes-là, il n'y aura aucune tolérance.
Plus d'infos sur :
http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18591822/
N'oubliez pas d'aller voter le 22 avril et le 6 mai prochain
L'ordre des candidats est aléatoire et ne reflètent en aucun cas une quelquonque opinion.
Eva Joly (Europe Ecologie): La candidates écologiste demand l'abrogation de le loi Hadopi, la législation du partage non-marchand ainsi qu'une contribution créative qui toucherait les internautes, les fournisseurs d'accès et les diffuseurs
Marine LePen (Front National): "La loi Hadopi est une négation du droit et de la liberté d’expression. Le prétexte d’une crise du secteur artistique invoqué pour légiférer n’est qu’un motif fallacieux. Le marché mondial de la musique a progressé de 4% de 2007 à 2011 et la fréquentation des salles de cinéma a dépassé les 215 millions d’entrées en 2011, un record depuis 45 ans. Si des millions de Français téléchargent de la musique, des films ou encore des logiciels c’est avant tout en raison des prix toujours plus élevés pratiqués par les revendeurs. Comme je l’ai annoncé, j’abrogerai la loi Hadopi et par principe toutes les lois 'interneticides' à l’instar d’Acta ou de Loppsi 2. L'accès libre à internet est un droit fondamental pour tous les citoyens que j'entends inscrire dans une grande loi 'Liberté sur internet'.
Nicolas Sarkozy (Union pour un Mouvement Populaire): "Les premiers résultats de la Hadopi, mesurés par plusieurs instituts indépendants, sont exceptionnellement encourageants après dix-huit mois d’activité.
Mais je veux aussi souligner le rôle de la Hadopi dans la promotion de l’offre légale, car cette action est indissociable de la première. A cet égard la Hadopi a mis en place une labellisation des sites légaux et un portail de référencement : ainsi, les internautes de bonne foi peuvent choisir à coup sûr une plateforme qui rémunère les auteurs au lieu de les piller comme le faisait MegaUpload en réalisant des profits gigantesques.
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche): Face à la "révolution anthropologique" qu’est le numérique, notamment pour la Culture, le Front de Gauche propose d’abroger Hadopi et de mettre en place des plate-formes publiques de téléchargement rémunérant les œuvres selon leur audience, financées par : une "redevance" comme pour l’audiovisuel, progressive selon les revenus, (qui ressemble à la licence globale) ; une taxe sur les fournisseurs d’accès et la publicité ; une partie des taxes (il faut sans doute comprendre de la "rémunération pour copie privée") sur les supports de stockagenumérique (baladeurs, disques durs externes…) ; Ces mesures s’appliqueraient sans délai à la musique enregistrée, mais après concertation avec le public, la représentation nationale et les acteurs concernés pour le livre, la presse, l’audiovisuel…
Philippe Poutou (Nouveau Parti Anticapitaliste): "Le NPA s'est toujours clairement prononcé contre HADOPI : injuste et inefficace, HADOPI est surtout totalement déconnecté de la réalité et non seulement n'assure en aucun cas des revenus justes aux artistes et techniciens (et pas seulement aux "gros et reconnus"...), mais surtout acte de fait, dans une période de crise dans laquelle les biens culturels sont souvent les premiers sacrifiés faute de pouvoir d'achat, la primauté du commerce sur les échanges culturels.
C'est pourquoi il faut non seulement l'abroger, mais revenir au fond du problème. Nous proposons une licence "égale", qui permettrait ainsi de répondre aux trois questions posées par les échanges culturels sur internet : la rémunération, l'accès à la culture pour toutes et tous, et la question du financement. Cette licence égale repose sur deux grands principes : maintien de l'exception pour copie privée des internautes et protection de la rémunération des artistes et techniciens.
Elle serait financée majoritairement par l'instauration d'une taxation sur le chiffre d'affaire des grosses majors de l'entertainment, fabricants de matériel informatique, opérateurs de télécoms et fournisseurs d’accès qui, en gagnant des abonnés à coup de publicité sur le haut débit, sont les principaux bénéficiaires des échanges -légaux ou non- des œuvres, et ce afin de compenser les ayants droit pour le manque à gagner occasionné par le téléchargement dit illicite.
Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière): "La loi Hadopi censée défendre les intérêts des artistes qui ne vivent que de la diffusion de leur œuvre, est surtout une loi qui défend les intérêts des grands groupes de l’audiovisuel et de la communication. Si leurs profits sont très légèrement écornés à cause d’internet, je ne vois vraiment pas le problème.
Je suis pour que les artistes soient respectés et qu’ils puissent vivre de leur travail, mais il y a d’autres moyens pour cela. C’est un peu comme avec les subventions aux paysans : on nous montre souvent le petit agriculteur aux abois pour justifier des aides dont profitent avant tout les gros céréaliers.
Le fait que les produits puissent être dupliqués à l’infini quasiment gratuitement, cela pourrait être un moyen puissant de développer toute une partie de la culture et la rendre accessible au plus grand nombre. Si tous les films, les disques, les reportages,… étaient en accès libre et gratuit via internet, ce serait une très bonne chose. Il faudrait mettre en place un service public associé qui permette aux artistes de réaliser leurs projets dans les limites du possible, bien sûr. Mais ce n’est pas ainsi que cela fonctionne actuellement, car c’est la soif de profits qui gouverne."
Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès): "L’abrogation de la loi Hadopi s’impose si l’on ne veut pas ouvrir la porte à l’arbitraire en jugeant à la hâte par ordonnance pénale et si l’on refuse de défendre les privilèges d’intérêts financiers (les bénéficiaires sont les producteurs et les vedettes du show-biz et non les auteurs).
Pour ma part, je défends le libre accès, c’est-à-dire une plateforme de téléchargement publique, avec des mesures de soutien et de défense en faveur des auteurs pour que la qualité de leur travail soit connue et reconnue par le public. Ce sont les auteurs et les interprètes qui doivent être défendus contre le piratage.
Les artistes devraient pouvoir s’organiser en autoproducteurs ou en coopératives pour diffuser leurs œuvres. Un label doit leur être fourni pour diffuser sur une plate-forme en ligne, avec une subvention fournie à des individus, non à des structures. Je propose une taxe en leur faveur de deux euros par mois et par abonnement, levée sur les fournisseurs d’accès à internet (FAI).
François Bayrou (Mouvement Démocrate): "Je n’ai jamais vraiment cru à HADOPI. Certes je préfère HADOPI 2 à HADOPI 1, car le deuxième a au moins le mérite de prendre en compte l’intervention du juge. Il faudra par ailleurs trouver des solutions plus justes et équitables que Hadopi pour protéger les droits d’auteurs. Je suis évidemment opposé au piratage des oeuvres sur Internet, qui ne permet pas une rémunération des auteurs et est contraire au principe de respect qui est fondamental dans notre société. Je ne suis pas favorable à la licence globale, mais à une politique de téléchargements à bas prix."
Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République): "Je considère que le chemin pris par les promoteurs d’HADOPI ne nous conduit pas à une solution viable pour répondre à l’enjeu de la rémunération des artistes à une époque où il n’a jamais été aussi facile d’échanger des œuvres.
Pourquoi ? D’abord parce que je pense que la révolution numérique et l’émergence d’Internet sont une chance pour l’humanité. Le bouleversement que nous vivons est au moins aussi important que celui induit par la maîtrise de l’imprimerie voici plus de 5 siècles. En ce sens, la liberté d’expression sur internet et la neutralité des réseaux doivent être préservées à tout prix. Internet doit être protégé de ceux qui veulent y imposer leurs règles : les Etats comme les intérêts particuliers.
François Hollande (Parti Socialiste): "Sur la loi Hadopi, ma position est claire. Ce dispositif a démontré son inefficacité et son injustice. Pour autant je ne considère pas le piratage comme un problème mineur : c'est pourquoi je préconise de remplacer l’Hadopi en faisant voter une loi sur l'acte 2 de l'exception culturelle qui garantira le financement du cinéma français et la protection du droit d’auteur. Je veux rompre avec le simplisme destructeur du quinquennat qui s'achève, qui n'a rien résolu et qui a contribué à opposer inutilement les artistes et leur public. Il n’y a pas une solution simple, mais un nouveau modèle à inventer.
Ce modèle, qui passera par l’adoption d’une nouvelle loi, reposera sur plusieurs axes : soutien à la production et à la création ; renforcement de la lutte en amont, en particulier contre la contrefaçon commerciale, afin de tarir à la source la diffusion illégale des oeuvres protégées; développement massif des offres légales en ligne; mise en place de nouvelles ressources pour la création, en y faisant contribuer les acteurs du numérique. Les fournisseurs d'accès et les moteurs de recherche notamment, les acteurs numériques délocalisés surtout, profitent largement de la circulation des oeuvres, et ne contribuent pas toujours à financer la production des contenus. Il faut mettre fin à cette situation pour débloquer de nouvelles ressources sans remettre en cause le fragile écosystème du cinéma, et notamment la chronologie des médias.
Dans le même temps, les offres légales ne sont pas suffisamment attractives, ce qui amplifie le piratage. Nous mettrons donc en place un plan pour les développer et les aider, afin que les prix soient suffisamment raisonnables et les catalogues suffisamment fournis pour qu'il n'y ait plus aucune raison de s'en détourner. Nous durcirons enfin les dispositifs contre quiconque tente de faire commerce de la mise à disposition d'oeuvres sur internet sans en avoir les droits. Il n'est pas tolérable que des personnes comme le fondateur de MegaUpload, mènent un train de vie faramineux, alors qu'ils ne font que s'approprier le travail et la prise de risque d'autres. Contre ces personnes-là, il n'y aura aucune tolérance.
Plus d'infos sur :
http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18591822/
N'oubliez pas d'aller voter le 22 avril et le 6 mai prochain
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Re: Le cinéma, Hadopi et les élections
Lun 16 Avr 2012 - 17:39
Sympa ce topic, merci pour ces infos l'ami
Même si toi t'es trop petit pour voter mouaaah ha ha ha haaaaa^^
Je rigole mec, le prends pas mal ^^ Excellent topic
Même si toi t'es trop petit pour voter mouaaah ha ha ha haaaaa^^
Je rigole mec, le prends pas mal ^^ Excellent topic
- InvitéInvité
Re: Le cinéma, Hadopi et les élections
Mar 17 Avr 2012 - 9:58
euh, juste pour mémoire, c'est 5 ou bien 6? le nombre de personnes qui ont eu plus qu'un mail d'avertissement?
Et city, moi avec mon droit de vote et ma belle carte electorale, ben j'ai plus l'air con que le mec qui reste au lit... Va trouver le type (ou la dame) qui défendra mieux mes libertés?
Remarque, on en est plus là... De toute façon, en ce qui me concerne, j'interdirai les films, les jeux, et la musique non classique!
Les films n'ont plus de limite, les jeux rendent les enfants violents et malpolis (si, ils l'ont dit à la télé!) et Mozart rend les bébés intelligents, pas Shakira!
Scrabble obligatoire en famille le dimanche après la poule au pot, ou la bonne paye, pour apprendre au mieux à la descendance à gérer un budget.
Inspecteur Lewis et Josephine les soir de semaine et le samedi, un bon livre de littérature Française. Avec ça, si les jeunes filent pas droit!
Bref, c'était mieux avant!
Et city, moi avec mon droit de vote et ma belle carte electorale, ben j'ai plus l'air con que le mec qui reste au lit... Va trouver le type (ou la dame) qui défendra mieux mes libertés?
Remarque, on en est plus là... De toute façon, en ce qui me concerne, j'interdirai les films, les jeux, et la musique non classique!
Les films n'ont plus de limite, les jeux rendent les enfants violents et malpolis (si, ils l'ont dit à la télé!) et Mozart rend les bébés intelligents, pas Shakira!
Scrabble obligatoire en famille le dimanche après la poule au pot, ou la bonne paye, pour apprendre au mieux à la descendance à gérer un budget.
Inspecteur Lewis et Josephine les soir de semaine et le samedi, un bon livre de littérature Française. Avec ça, si les jeunes filent pas droit!
Bref, c'était mieux avant!
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Re: Le cinéma, Hadopi et les élections
Mer 18 Avr 2012 - 2:27
C'est marrant de voir que les deux candidats qui ont le plus de chances de gagner se sentent comment gêner de la question. En clair ils disent clairement qu'ils vont maintenir Hadopi ou faire muter la loi mais qu'ils cherchent à faire au mieux pour la population Française (En période de crise je doute que le mieux soit de faire payer). Encore une fois je veux bien moi que la loi reste la loi mais comme ils le disent presque tous le souci dans cette loi c'est qu'elle est injuste à tous les points. Primo elle ne touche que les gens qui piratent un peu (les bons piratent étant assez malins pour ne pas se faire choper aussi bêtement), ensuite elle occasionne des soucis. Y'a des gens qui n'ont rien fais et qui reçoivent des lettres d'Hadopi ... Génial clairement au point ce machin là.
Et puis on en revient toujours aux mêmes. Certes le piratage n'aide pas le petit artiste, mais les maisons de disques non plus. Quand on voit combien ils sont payés au début ça fait sourire de voir qu'ils disent que c'est voler l'argent de l'artiste c'est voler le leur ouai.
C'est toujours l'argent qui a le pouvoir. C'était pareil pour Megaupload. Quand personne ne râle on tolère dès qu'il y a un avertissement de la part de certaines grosses boites on sort les griffes - quitte à fermer comme des gros sauvages et de manière presque pas légal.
Enfin bon entre Hadopi et Acta il est marrant de voir que le net qui était jusque là source de liberté (même durant les révolutions des pays arabes par exemple), et d’anonymat (pseudos ou autre), devient une sorte d'encyclopédie géante et basta.
Et puis on en revient toujours aux mêmes. Certes le piratage n'aide pas le petit artiste, mais les maisons de disques non plus. Quand on voit combien ils sont payés au début ça fait sourire de voir qu'ils disent que c'est voler l'argent de l'artiste c'est voler le leur ouai.
C'est toujours l'argent qui a le pouvoir. C'était pareil pour Megaupload. Quand personne ne râle on tolère dès qu'il y a un avertissement de la part de certaines grosses boites on sort les griffes - quitte à fermer comme des gros sauvages et de manière presque pas légal.
Enfin bon entre Hadopi et Acta il est marrant de voir que le net qui était jusque là source de liberté (même durant les révolutions des pays arabes par exemple), et d’anonymat (pseudos ou autre), devient une sorte d'encyclopédie géante et basta.
- InvitéInvité
Re: Le cinéma, Hadopi et les élections
Mer 18 Avr 2012 - 21:52
ah bah c'est sûr, ça a pas fait mai 68!... bon ok , j'étais pas né non plus...
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