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[X360] Perfect Dark, Zero
Dim 2 Oct 2011 - 20:32
Je vous mets le test que j'ai fait pour la candidature de Gameplus. Format JVC.
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Re: [X360] Perfect Dark, Zero
Dim 2 Oct 2011 - 20:34
Test de Perfect Dark Zero (Xbox 360).
En juin 2000, Rare poussait encore plus loin le plaisir de jeu intense procuré par l’excellent Goldeneye en proposant aux joueurs de la Nintendo 64 un autre FPS fabuleux, Perfect Dark. Doté d’une solide campagne solo et d’un mode multijoueur accrocheur, le jeu a connu le succès qu’il méritait, et les rumeurs concernant une éventuelle suite n’ont pas tardé à circuler. D’abord prévu sur Gamecube, puis sur Xbox après le rachat du développeur par Microsoft, c’est sur Xbox 360 que le jeu verra finalement le jour, après de multiples péripéties et 5 longues années d’attente. Annoncé comme le messie FPS de la console, force est de constater que Perfect Dark Zero a quelque peu souffert de son parcourt tumultueux.
Contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, Perfect Daqrk Zero est en fait la préquelle de son aîné sorti sur N64. On accompagne alors les premiers pas de Joanna Dark, supervisée par son père, dans sa formation de future chasseuse de prime. Le joueur aura également l’occasion d’assister aux premières échauffourées de la jeune femme avec la compagnie dataDyne, ainsi qu’à sa rencontre avec Carrington. Et c’est là qu’apparait le premier défaut du jeu ; la narration, décousue, déçoit par sa conception confuse. Les nombreuses cinématiques ne sauvent pas ce scénario difficile à suivre, servi par des dialogues plats et sans saveur ainsi que par des transitions inter-niveaux obscures et sans grande cohésion. Un réel point noir pour les fans de la première heure, avides de découvrir les origines des évènements relatés par Perfect Dark 64.
Joanna se retrouvera donc projetée au sein de plusieurs environnements, qui présentent au moins l’avantage d’être variés : jungle, temples, labos, décors urbains nocturnes, base de lancement… Il faut reconnaître que le graphisme est assez joli, malgré un étrange aspect humide et brillant recouvrant toute surface. Concernant les personnages, par contre, entre les tenues parfois extravagantes des ennemis et le design un peu « ado maquillée comme une voiture volée » de Joanna, il n’y a pas de quoi crier au génie. Le premier opus faisait quasiment aussi bien, voire mieux concernant le réalisme des tenues… Perdu dans les méandres du scénario et dans les niveaux tortueux, il est temps pour le joueur de commencer à prendre les armes et de se frotter au gameplay.
Là encore, Perfect Dark Zero souffle le chaud et le froid. L’ équipement de Joanna est conséquent et plaisant ; les armes à feu sont nombreuses, variées (fusils à pompe, fusil à lunettes, mitrailleuses diverses, armes explosives…) et chacune comporte un tir alternatif ; en supplément, on a de nouveau droit à tout un éventail de gadgets qui faisaient le charme de l’épisode N64, comme le fameux laptop-gun permettant de déployer une tourelle déguisée en ordinateur. Le système de visée est plutôt agréable, du moment que vous parvenez à trouver qui vous tire dessus. Nous y reviendrons plus loin.
Concernant l’action proprement dite, le jeu tente de renouer avec ce genre de FPS dont les niveaux proposent une partie infiltration et une partie gunfight. En théorie. Car les compétences en discrétion de Joanna se résument à un bouton pour se baisser et un pour se plaquer contre un objet ou un mur. En conséquence de quoi, vous aurez beau tenter de vous rendre le plus invisible possible, vous finirez la plupart du temps par vous faire repérer quand même, ce qui ruinera définitivement votre couverture et lancera des hordes entières d’ennemis à vos trousses. Et c’est là que le bât blesse à nouveau ; assailli de toutes parts par des adversaires excessivement résistants, vous passerez beaucoup de temps à tourner votre viseur en tous sens pour trouver d’où proviennent les tirs que vous encaissez. Votre barre d’énergie, bien que partiellement régénérée après quelques instants sans dégâts subis, suffit cependant à peine pour survivre à ces attaques vicieuses et agaçantes. Cerise sur le gâteau, les niveaux sont très longs, mais curieusement, ne comportent qu’un seul checkpoint chacun, ce qui vous obligera à refaire tout un parcourt de plusieurs dizaines de minutes lorsque vous mourrez. A cette frustration s’ajoute une IA ennemie à la rue : les adversaires ne se cachent pas, n’esquivent pas, mais se contentent de vous écraser sous leur nombre, ce qui rend la progression à la fois difficile et très rébarbative. Les combats se suivent, se ressemblent et durent excessivement longtemps. Et l’animation des ennemis, lente et poussive, ne fait que plomber un peu plus ces confrontations ennuyeuses.
Enfin, côté multi, ne crachons pas dans la soupe, les nombreux modes de jeu se révèlent agréables bien que nettement moins jouissifs que sur les précédents FPS made in Rare. Entre les parties jusqu’à 32 joueurs de deathmatch, capture the flag, eradication et autres, et la possibilité de parcourir le mode histoire en coopération, le joueur a de quoi passer de longues heures sur le Xbox-live avec Perfect Dark Zero. Une remarque finale positive donc, mais qui ne sauvera pas le jeu de ses innombrables tares.
Graphismes 13/20
Des décors assez jolis pour la plupart, mais un character-design très inférieur à ce qu’on pouvait espérer.
Jouabilité 11/20
Pas de problème de maniement du personnage, mais une IA moisie, un inventaire peu clair, une partie infiltration mal pensée et des combats soporiphiques.
Durée de vie 12/20
Une petite dizaine d’heures pour le solo (si vous en avez le courage) auxquelles s’ajoutent une variété conséquente de modes multi.
Son 12/20
Des musiques facilement oubliables mais pas gênantes, des dialogues peu profonds ; les bruitages, notamment ceux des armes, rappellent ceux de Perfect Dark, ce qui fait plaisir à l’oreille.
Scénario 10/20
L’histoire de base est probablement intéressante, mais elle est éclipsée par une narration sans cohésion, ce qui empêche d’y adhérer réellement.
Note générale 10/20
Même sans prendre en compte la nostalgie, Perfect Dark Zero n’est qu’un FPS moyen, plombé de défauts et ennuyeux. Reste le multi pour sauver la face. Après 5 ans d’attente la déception est d’autant plus profonde. Beaucoup de bruit pour rien, pour citer Shakespeare. Ou du moins pour pas grand-chose.
En juin 2000, Rare poussait encore plus loin le plaisir de jeu intense procuré par l’excellent Goldeneye en proposant aux joueurs de la Nintendo 64 un autre FPS fabuleux, Perfect Dark. Doté d’une solide campagne solo et d’un mode multijoueur accrocheur, le jeu a connu le succès qu’il méritait, et les rumeurs concernant une éventuelle suite n’ont pas tardé à circuler. D’abord prévu sur Gamecube, puis sur Xbox après le rachat du développeur par Microsoft, c’est sur Xbox 360 que le jeu verra finalement le jour, après de multiples péripéties et 5 longues années d’attente. Annoncé comme le messie FPS de la console, force est de constater que Perfect Dark Zero a quelque peu souffert de son parcourt tumultueux.
Contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, Perfect Daqrk Zero est en fait la préquelle de son aîné sorti sur N64. On accompagne alors les premiers pas de Joanna Dark, supervisée par son père, dans sa formation de future chasseuse de prime. Le joueur aura également l’occasion d’assister aux premières échauffourées de la jeune femme avec la compagnie dataDyne, ainsi qu’à sa rencontre avec Carrington. Et c’est là qu’apparait le premier défaut du jeu ; la narration, décousue, déçoit par sa conception confuse. Les nombreuses cinématiques ne sauvent pas ce scénario difficile à suivre, servi par des dialogues plats et sans saveur ainsi que par des transitions inter-niveaux obscures et sans grande cohésion. Un réel point noir pour les fans de la première heure, avides de découvrir les origines des évènements relatés par Perfect Dark 64.
Joanna se retrouvera donc projetée au sein de plusieurs environnements, qui présentent au moins l’avantage d’être variés : jungle, temples, labos, décors urbains nocturnes, base de lancement… Il faut reconnaître que le graphisme est assez joli, malgré un étrange aspect humide et brillant recouvrant toute surface. Concernant les personnages, par contre, entre les tenues parfois extravagantes des ennemis et le design un peu « ado maquillée comme une voiture volée » de Joanna, il n’y a pas de quoi crier au génie. Le premier opus faisait quasiment aussi bien, voire mieux concernant le réalisme des tenues… Perdu dans les méandres du scénario et dans les niveaux tortueux, il est temps pour le joueur de commencer à prendre les armes et de se frotter au gameplay.
Là encore, Perfect Dark Zero souffle le chaud et le froid. L’ équipement de Joanna est conséquent et plaisant ; les armes à feu sont nombreuses, variées (fusils à pompe, fusil à lunettes, mitrailleuses diverses, armes explosives…) et chacune comporte un tir alternatif ; en supplément, on a de nouveau droit à tout un éventail de gadgets qui faisaient le charme de l’épisode N64, comme le fameux laptop-gun permettant de déployer une tourelle déguisée en ordinateur. Le système de visée est plutôt agréable, du moment que vous parvenez à trouver qui vous tire dessus. Nous y reviendrons plus loin.
Concernant l’action proprement dite, le jeu tente de renouer avec ce genre de FPS dont les niveaux proposent une partie infiltration et une partie gunfight. En théorie. Car les compétences en discrétion de Joanna se résument à un bouton pour se baisser et un pour se plaquer contre un objet ou un mur. En conséquence de quoi, vous aurez beau tenter de vous rendre le plus invisible possible, vous finirez la plupart du temps par vous faire repérer quand même, ce qui ruinera définitivement votre couverture et lancera des hordes entières d’ennemis à vos trousses. Et c’est là que le bât blesse à nouveau ; assailli de toutes parts par des adversaires excessivement résistants, vous passerez beaucoup de temps à tourner votre viseur en tous sens pour trouver d’où proviennent les tirs que vous encaissez. Votre barre d’énergie, bien que partiellement régénérée après quelques instants sans dégâts subis, suffit cependant à peine pour survivre à ces attaques vicieuses et agaçantes. Cerise sur le gâteau, les niveaux sont très longs, mais curieusement, ne comportent qu’un seul checkpoint chacun, ce qui vous obligera à refaire tout un parcourt de plusieurs dizaines de minutes lorsque vous mourrez. A cette frustration s’ajoute une IA ennemie à la rue : les adversaires ne se cachent pas, n’esquivent pas, mais se contentent de vous écraser sous leur nombre, ce qui rend la progression à la fois difficile et très rébarbative. Les combats se suivent, se ressemblent et durent excessivement longtemps. Et l’animation des ennemis, lente et poussive, ne fait que plomber un peu plus ces confrontations ennuyeuses.
Enfin, côté multi, ne crachons pas dans la soupe, les nombreux modes de jeu se révèlent agréables bien que nettement moins jouissifs que sur les précédents FPS made in Rare. Entre les parties jusqu’à 32 joueurs de deathmatch, capture the flag, eradication et autres, et la possibilité de parcourir le mode histoire en coopération, le joueur a de quoi passer de longues heures sur le Xbox-live avec Perfect Dark Zero. Une remarque finale positive donc, mais qui ne sauvera pas le jeu de ses innombrables tares.
Graphismes 13/20
Des décors assez jolis pour la plupart, mais un character-design très inférieur à ce qu’on pouvait espérer.
Jouabilité 11/20
Pas de problème de maniement du personnage, mais une IA moisie, un inventaire peu clair, une partie infiltration mal pensée et des combats soporiphiques.
Durée de vie 12/20
Une petite dizaine d’heures pour le solo (si vous en avez le courage) auxquelles s’ajoutent une variété conséquente de modes multi.
Son 12/20
Des musiques facilement oubliables mais pas gênantes, des dialogues peu profonds ; les bruitages, notamment ceux des armes, rappellent ceux de Perfect Dark, ce qui fait plaisir à l’oreille.
Scénario 10/20
L’histoire de base est probablement intéressante, mais elle est éclipsée par une narration sans cohésion, ce qui empêche d’y adhérer réellement.
Note générale 10/20
Même sans prendre en compte la nostalgie, Perfect Dark Zero n’est qu’un FPS moyen, plombé de défauts et ennuyeux. Reste le multi pour sauver la face. Après 5 ans d’attente la déception est d’autant plus profonde. Beaucoup de bruit pour rien, pour citer Shakespeare. Ou du moins pour pas grand-chose.
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Re: [X360] Perfect Dark, Zero
Dim 2 Oct 2011 - 21:04
Joli test, avec des petits à coter dans l'introduction que j'aime beaucoup. Franchement sympa. Petit bémol peut-être : "cracher dans la soupe" c'est peut-être pas une expression à mettre dans un test pour postuler.
J'espère qu'il te portera chance en tout cas.
J'espère qu'il te portera chance en tout cas.
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Re: [X360] Perfect Dark, Zero
Dim 2 Oct 2011 - 21:11
Merci Swee. Toute façon je suis satifait d'aucun de mes tests mais bon, qui ne tente rien... Pour l'histoire, j'ai dû me trouver un jeu que j'ai pas apprécié pour ce test, alors que des jeux que j'apprécie pas, ben, en général, je les achète pas... Mais bon...
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Re: [X360] Perfect Dark, Zero
Dim 2 Oct 2011 - 21:32
J'avoue que le titre est délicat, je ne sais pas ce que j'aurais pris personnellement ... peut-être Haze.
Re: [X360] Perfect Dark, Zero
Lun 3 Oct 2011 - 0:43
Très bon test , espérons pour toi que tu sois pris
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Re: [X360] Perfect Dark, Zero
Lun 3 Oct 2011 - 6:55
Merci les gens ^^ C'est vrai que ce jeu est une grosse déception, j'ai tellement aimé Perfect Dark, j'y ai passé des nuits et des nuits avec des potes, et j'ai retourné la campagne solo dans toutes les difficultés au point de la connaitre par coeur; et quand j'avais pas de potes sous la main j'ai fait des centaines de parties multi avec les bots, très fun aussi. Là, c'est une cruelle déception. J'espère que le Goldeneye qui ressort sera pas foiré lui aussi.
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