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[X360] Dead Island
Dim 4 Déc 2011 - 16:04
Salut, j'ai cru comprendre que vous aimiez bien mes tests écrits, alors je vous livre ceux que j'ai déjà effectués pour notre magazine. Désolé de ne pas respecter la présentation demandée par Jerem du coup, mais je ne fais que vous fournir copie de mon document, je ne le modifie pas... J'espère que ça ira quand même...
Test de Dead Island (Xbox 360).
Popularisés, entre autres, par le réalisateur George Romero, les zombies font partie, au même titre que les vampires, des thèmes privilégiés du cinéma d’épouvante. Ces derniers temps, les concepteurs de jeux se sont eux aussi emparés du potentiel effrayant de ces créatures : les séries Left 4 Dead et Dead Rising en sont l’exemple le plus parlant. C’est également le cas du FPS/RPG Dead Island, qui sait se démarquer de ses concurrents tout en piochant allégrement dans leurs idées. Sans s’étendre longuement sur le scénario, qui par ailleurs ne vaut pas tripette, la première caractéristique qui différencie Dead Island des autres jeux du genre est son environnement. Le choix d’une île paradisiaque, avec ses lagons bleus et ses plages de rêve, rend encore plus choquante l’idée d’une invasion de morts-vivants. Malgré des jeux d’ombre un peu trop prononcés, les graphismes sont tout à fait corrects, et vous plongent dans cette étonnante opposition entre l’ambiance et les évènements. Dans ce décor de rêve envahi par la menace, vous allez devoir lutter à chaque instant pour sauver votre peau.
Votre personnage, à choisir parmi 4 survivants aux compétences bien différentes, possède en effet la capacité intéressante d’être immunisé contre la contagion. Mais, si les morsures ne peuvent vous transformer en zombie, vous n’en êtes pas moins vulnérable, et la mort vous guette après seulement quelques coups reçus. Et c’est là que Dead Island se démarque à nouveau de titres comme Left 4 Dead : son gameplay ne vous met pas dans la peau d’un gros bill surarmé, mais dans celle d’une personne lambda qui utilise ce qu’elle trouve pour affronter la situation.
Du coup, ne vous attendez pas dans Dead Island à défourailler à tout va. Pour tout dire, les armes à feu sont très rares, et il faudra plutôt compter sur les diverses armes de corps à corps que vous pourrez trouver en fouillant partout, ce qui permet aussi de choper de l’argent. Outre le coup de pied, dont vous userez et abuserez pour tenir les ennemis à distance et les achever, le principe du jeu vous pousse à combattre avec le moindre bric à brac que vous ramassez : couteaux, pagaies, bâtons… Vous pouvez accéder d’une simple pression d’un bouton à votre éventail d’armes, ce qui est pratique, car vous avez rarement de répit dans Dead Island. Au moindre détour, derrière chaque buisson, chaque rocher, chaque bâtiment, se cachent des morts-vivants qui vous assaillent sans relâche et dont vous devez la plupart du temps vous débarrasser en combat rapproché, ce qui favorise beaucoup plus la paranoïa et le stress que si vous aviez le réconfort d’une grosse sulfateuse ou d’un fusil à pompe. Dès lors, vous allez devoir faire preuve de réflexion pour vous tirer d’affaire, sans quoi vous ne tiendrez pas longtemps dans cet enfer. Par exemple, vous apprendrez à rechercher le combat aquatique pour noyer les ennemis, et à lancer vos armes tranchantes pour tenir les assaillants à distance.
Contraint de vous battre sans arme à feu, il vous faudra bien trouver de quoi vous défendre. C’est là qu’intervient le côté RPG de Dead Island. Toutes les armes de proximité que vous ramasserez pourront être customisées afin d’améliorer leur puissance, et vous aurez également la possibilité de les bricoler pour y ajouter des clous, des barbelés, et autres matériaux que vous achèterez dans des camps de survivants ou glanerez en route, un peu à la manière d’un Dead Rising. Vous pourrez également faire évoluer votre personnage au moyen d’un arbre de compétences, propre à chacun des héros, afin d’upgrader les caractéristiques telles que la discrétion, l’attaque spéciale, le nombre d’objets transportables (qui est souvent frustrant car vous n’avez que peu d’emplacements disponibles) ou le talent spécifique de votre héros (armes tranchantes, armes à feu,…). Mais ne vous réjouissez pas trop vite, inutile de leveller dans Dead Island, hélas.
C’est d’ailleurs là un des petits défauts du jeu : les ennemis progressent en même temps que vous, ce qui signifie que vous rencontrerez toujours des monstres qui sont à peu près du même niveau que votre personnage. On ne se sent donc jamais puissant, et on a toujours l’impression d’être aussi vulnérable malgré les compétences acquises. D’autant que les types d’ennemis deviennent rapidement plus dangereux. Au début vous ne croiserez que les infectés basiques, assez lents et faciles à vaincre ; mais rapidement, vous tomberez sur des morts-vivants plus agiles qui fonceront sur vous dans un hurlement terrifiant, ou encore les assassins ultra-résistants et bien plus puissants, en passant par les kamikazes qui explosent et autres joyeusetés. Et comme si tout cela ne suffisait pas, ne cherchez pas à nettoyer une zone afin d’être en sécurité : les zombies respawnent constamment et vous ne serez jamais tranquille hors des camps fortifiés. Ceci dit, reconnaissons que la difficulté est progressive, et, pour peu que vous soyez attentifs à chaque instant, vous devriez pouvoir vous en sortir, surtout si vous êtes accompagné. Car l’un des points forts de Dead Island est son mode coopératif, qui vous permet de vivre l’aventure avec 3 camarades en soutien, ce qui est plutôt rassurant.
Note finale 8/10. Etonnant, ce Dead Island, dont les défauts (animation pas toujours au top, personnages charismatiques comme des tringles à rideau, évolution agaçante du niveau des ennemis…) n’effacent pas l’ambiance angoissante et constamment stressante du jeu, ainsi que sa durée de vie très conséquente (comptez plus de 15 heures) grâce aux multiples missions annexes et principales que vous confieront les autres survivants. Et, même si on a un peu la sensation de servir de garçon de course à tout le monde, c’est avec un réel plaisir qu’on parcourt, à pied et parfois en voiture, l’île paradisiaque infestée de Dead Island, seul ou avec une petite équipe. Un jeu prenant, à la mesure de ce que faisait miroiter son superbe trailer.
Pour poursuivre l’expérience : Lire « Guide de Survie en Territoire Zombie », de Max Brooks.
JP Estievenart
Test de Dead Island (Xbox 360).
Popularisés, entre autres, par le réalisateur George Romero, les zombies font partie, au même titre que les vampires, des thèmes privilégiés du cinéma d’épouvante. Ces derniers temps, les concepteurs de jeux se sont eux aussi emparés du potentiel effrayant de ces créatures : les séries Left 4 Dead et Dead Rising en sont l’exemple le plus parlant. C’est également le cas du FPS/RPG Dead Island, qui sait se démarquer de ses concurrents tout en piochant allégrement dans leurs idées. Sans s’étendre longuement sur le scénario, qui par ailleurs ne vaut pas tripette, la première caractéristique qui différencie Dead Island des autres jeux du genre est son environnement. Le choix d’une île paradisiaque, avec ses lagons bleus et ses plages de rêve, rend encore plus choquante l’idée d’une invasion de morts-vivants. Malgré des jeux d’ombre un peu trop prononcés, les graphismes sont tout à fait corrects, et vous plongent dans cette étonnante opposition entre l’ambiance et les évènements. Dans ce décor de rêve envahi par la menace, vous allez devoir lutter à chaque instant pour sauver votre peau.
Votre personnage, à choisir parmi 4 survivants aux compétences bien différentes, possède en effet la capacité intéressante d’être immunisé contre la contagion. Mais, si les morsures ne peuvent vous transformer en zombie, vous n’en êtes pas moins vulnérable, et la mort vous guette après seulement quelques coups reçus. Et c’est là que Dead Island se démarque à nouveau de titres comme Left 4 Dead : son gameplay ne vous met pas dans la peau d’un gros bill surarmé, mais dans celle d’une personne lambda qui utilise ce qu’elle trouve pour affronter la situation.
Du coup, ne vous attendez pas dans Dead Island à défourailler à tout va. Pour tout dire, les armes à feu sont très rares, et il faudra plutôt compter sur les diverses armes de corps à corps que vous pourrez trouver en fouillant partout, ce qui permet aussi de choper de l’argent. Outre le coup de pied, dont vous userez et abuserez pour tenir les ennemis à distance et les achever, le principe du jeu vous pousse à combattre avec le moindre bric à brac que vous ramassez : couteaux, pagaies, bâtons… Vous pouvez accéder d’une simple pression d’un bouton à votre éventail d’armes, ce qui est pratique, car vous avez rarement de répit dans Dead Island. Au moindre détour, derrière chaque buisson, chaque rocher, chaque bâtiment, se cachent des morts-vivants qui vous assaillent sans relâche et dont vous devez la plupart du temps vous débarrasser en combat rapproché, ce qui favorise beaucoup plus la paranoïa et le stress que si vous aviez le réconfort d’une grosse sulfateuse ou d’un fusil à pompe. Dès lors, vous allez devoir faire preuve de réflexion pour vous tirer d’affaire, sans quoi vous ne tiendrez pas longtemps dans cet enfer. Par exemple, vous apprendrez à rechercher le combat aquatique pour noyer les ennemis, et à lancer vos armes tranchantes pour tenir les assaillants à distance.
Contraint de vous battre sans arme à feu, il vous faudra bien trouver de quoi vous défendre. C’est là qu’intervient le côté RPG de Dead Island. Toutes les armes de proximité que vous ramasserez pourront être customisées afin d’améliorer leur puissance, et vous aurez également la possibilité de les bricoler pour y ajouter des clous, des barbelés, et autres matériaux que vous achèterez dans des camps de survivants ou glanerez en route, un peu à la manière d’un Dead Rising. Vous pourrez également faire évoluer votre personnage au moyen d’un arbre de compétences, propre à chacun des héros, afin d’upgrader les caractéristiques telles que la discrétion, l’attaque spéciale, le nombre d’objets transportables (qui est souvent frustrant car vous n’avez que peu d’emplacements disponibles) ou le talent spécifique de votre héros (armes tranchantes, armes à feu,…). Mais ne vous réjouissez pas trop vite, inutile de leveller dans Dead Island, hélas.
C’est d’ailleurs là un des petits défauts du jeu : les ennemis progressent en même temps que vous, ce qui signifie que vous rencontrerez toujours des monstres qui sont à peu près du même niveau que votre personnage. On ne se sent donc jamais puissant, et on a toujours l’impression d’être aussi vulnérable malgré les compétences acquises. D’autant que les types d’ennemis deviennent rapidement plus dangereux. Au début vous ne croiserez que les infectés basiques, assez lents et faciles à vaincre ; mais rapidement, vous tomberez sur des morts-vivants plus agiles qui fonceront sur vous dans un hurlement terrifiant, ou encore les assassins ultra-résistants et bien plus puissants, en passant par les kamikazes qui explosent et autres joyeusetés. Et comme si tout cela ne suffisait pas, ne cherchez pas à nettoyer une zone afin d’être en sécurité : les zombies respawnent constamment et vous ne serez jamais tranquille hors des camps fortifiés. Ceci dit, reconnaissons que la difficulté est progressive, et, pour peu que vous soyez attentifs à chaque instant, vous devriez pouvoir vous en sortir, surtout si vous êtes accompagné. Car l’un des points forts de Dead Island est son mode coopératif, qui vous permet de vivre l’aventure avec 3 camarades en soutien, ce qui est plutôt rassurant.
Note finale 8/10. Etonnant, ce Dead Island, dont les défauts (animation pas toujours au top, personnages charismatiques comme des tringles à rideau, évolution agaçante du niveau des ennemis…) n’effacent pas l’ambiance angoissante et constamment stressante du jeu, ainsi que sa durée de vie très conséquente (comptez plus de 15 heures) grâce aux multiples missions annexes et principales que vous confieront les autres survivants. Et, même si on a un peu la sensation de servir de garçon de course à tout le monde, c’est avec un réel plaisir qu’on parcourt, à pied et parfois en voiture, l’île paradisiaque infestée de Dead Island, seul ou avec une petite équipe. Un jeu prenant, à la mesure de ce que faisait miroiter son superbe trailer.
Pour poursuivre l’expérience : Lire « Guide de Survie en Territoire Zombie », de Max Brooks.
JP Estievenart
- InvitéInvité
Re: [X360] Dead Island
Sam 10 Mar 2012 - 9:36
euh alors je tiens à dire que je connais des tringles à rideaux très charismatiques ! Mais je suis d'accord avec tout le reste du test. C'était une bonne surprise, ce jeu, venant d'un petit studio comme celui là... quand on voit ce qu'ils ont réussi à faire avec leur moteur Chrome pas toujours très chouette...
- CityLevel 4
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Inscrit(e) le : 05/08/2011
Re: [X360] Dead Island
Dim 11 Mar 2012 - 6:19
Merci pour ton retour, l'ami J'ai adoré ce jeu, que j'ai terminé à regret, et j'attends la sortie de Dead World avec impatience...
- InvitéInvité
Re: [X360] Dead Island
Mer 28 Mar 2012 - 11:24
dis moi dude, tu as essayé le dlc (argh) solo, qu'est sorti y a pas longtemps? si oui, ça vaut quoi question fun ? ... alors oui, j'ai vu des tests, mais rien de vaut l'avis palpable d'un interlocuteur de talent narratif!
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