test Alan Wake realise par CHEFCOM
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test Alan Wake realise par CHEFCOM
Ven 14 Mai 2010 - 14:36
Trop court pour réellement s'immerger dans le « nouveau » jeu de Remedy, notre premier tête à tête avec Alan Wake s'est fait rassurant, sans toutefois réussir à nous emballer pleinement...
Après cinq années de développement, il est de bon ton de voir qu'Alan Wake, le jeu de Remedy (Max Payne), a décidé d'arrêter de « snoozer » pour enfin s'approcher d'une sortie commerciale fixée au 21 mai prochain. Une exclusivité importante pour Microsoft avec ce jeu qui, peu après l'annonce de la Xbox 360, avait déjà commencé à cristalliser les attentes d'un public amateur de jeux à ambiance.
Pour la présentation de son titre qui s'est terminée par 1h30 de jeu, manette en mains, Microsoft avait d'ailleurs tout fait pour appuyer sur l'importance de l'univers d'Alan Wake. Alan, un écrivain à succès venu chercher calme, volupté et inspiration dans une petite bourgade perdue entre monts, vallées et lacs. Un environnement propice à générer une ambiance inquiétante, pesante, hitchcockienne diront certains, alors que tour à tour, le jeu rappelle Twin Peaks, Lost et les romans de Stephen King. Ce n'est pas pour rien que Remedy ne parle pas d'Alan Wake comme d'un classique jeu d'action/aventure, mais évoque son titre comme un thriller psychologique.
Un jeu d'ambiance, un vrai, qui intéressera sans doute davantage les amateurs de bons romans que les fanatiques de la gâchette
Un discours intelligemment orienté, car le projet, entamé il y a cinq ans, terminé il y a un an et depuis en intense peaufinage, n'arrive pas vraiment à camoufler ses gimmicks d'un autre temps, quand le gameplay d'un Resident Evil 4 (le Survival qui a clairement inspiré Remedy) était encore ce qui se faisait de mieux en la matière. N'y allons pas par quatre chemin, même si Alan Wake exploite l'ombre et la lumière de façon intéressante, et que de la maladresse de son héros nait l'urgence des gunfights dans lesquels on joue autant de la lampe torche que du fusil, la maniabilité (rigide) et les mécaniques de progression (datées) ne permettront a priori pas à Alan Wake de montrer quoi que ce soit de frais. Tout juste parierons-nous donc sur l'efficacité du jeu dans le domaine de l'action.
En revanche, là où Alan Wake pourrait surprendre, c'est dans sa construction, voire sa narration. En effet, le jeu est chapitré, comme le thriller dont Alan ramasse les pages, qu'il ne se rappelle pas avoir écrit et qui pourtant prend vie autour de lui et chamboule son existence. Un schéma qui permet à Remedy d'imposer au joueur des pans de son histoire comme il l'entend, hachant ainsi la narration et apportant de l'originalité au déroulé du jeu. S'en dégage ainsi du mystère, de l'incompréhension aussi, pour le bien d'un scénario qui est sans doute loin de nous avoir déjà livré toutes ses clés... et c'est tant mieux ! Car c'est bien, dans le fond, le prisme le plus intéressant d'Alan Wake. Surtout que l'intrigue pourra s'appuyer, à l'écran, sur une réalisation solide. En effet, si Remedy fignole son jeu depuis un an, ce n'est à l'évidence pas pour rien car visuellement quelque chose se passe, manifestement. En plus d'être propre, Alan Wake semble réussir, dans le graphisme, et sans que l'on arrive réellement à pointer les artifices utilisés, à parachever cette ambiance si particulière qu'il souhaite développer. A ce titre, il est d'autant plus dommage que dans l'animation, le poids des années se fasse autant sentir, Alan n'étant pas plus agile que le Leon de Capcom.
Voilà, à notre sens, comment il faut donc attendre Alan Wake. Comme un Survival-Horror cherchant l'efficacité malgré un fond très old-school, mais aussi un thriller inventif plutôt joli qui, si narration et scénario se complètent avec brio, pourrait s'avérer être carrément flippant et génial à vivre. Un jeu d'ambiance, un vrai, qui intéressera sans doute davantage les amateurs de bons romans que les fanatiques de la gâchette.
Après cinq années de développement, il est de bon ton de voir qu'Alan Wake, le jeu de Remedy (Max Payne), a décidé d'arrêter de « snoozer » pour enfin s'approcher d'une sortie commerciale fixée au 21 mai prochain. Une exclusivité importante pour Microsoft avec ce jeu qui, peu après l'annonce de la Xbox 360, avait déjà commencé à cristalliser les attentes d'un public amateur de jeux à ambiance.
Pour la présentation de son titre qui s'est terminée par 1h30 de jeu, manette en mains, Microsoft avait d'ailleurs tout fait pour appuyer sur l'importance de l'univers d'Alan Wake. Alan, un écrivain à succès venu chercher calme, volupté et inspiration dans une petite bourgade perdue entre monts, vallées et lacs. Un environnement propice à générer une ambiance inquiétante, pesante, hitchcockienne diront certains, alors que tour à tour, le jeu rappelle Twin Peaks, Lost et les romans de Stephen King. Ce n'est pas pour rien que Remedy ne parle pas d'Alan Wake comme d'un classique jeu d'action/aventure, mais évoque son titre comme un thriller psychologique.
Un jeu d'ambiance, un vrai, qui intéressera sans doute davantage les amateurs de bons romans que les fanatiques de la gâchette
Un discours intelligemment orienté, car le projet, entamé il y a cinq ans, terminé il y a un an et depuis en intense peaufinage, n'arrive pas vraiment à camoufler ses gimmicks d'un autre temps, quand le gameplay d'un Resident Evil 4 (le Survival qui a clairement inspiré Remedy) était encore ce qui se faisait de mieux en la matière. N'y allons pas par quatre chemin, même si Alan Wake exploite l'ombre et la lumière de façon intéressante, et que de la maladresse de son héros nait l'urgence des gunfights dans lesquels on joue autant de la lampe torche que du fusil, la maniabilité (rigide) et les mécaniques de progression (datées) ne permettront a priori pas à Alan Wake de montrer quoi que ce soit de frais. Tout juste parierons-nous donc sur l'efficacité du jeu dans le domaine de l'action.
En revanche, là où Alan Wake pourrait surprendre, c'est dans sa construction, voire sa narration. En effet, le jeu est chapitré, comme le thriller dont Alan ramasse les pages, qu'il ne se rappelle pas avoir écrit et qui pourtant prend vie autour de lui et chamboule son existence. Un schéma qui permet à Remedy d'imposer au joueur des pans de son histoire comme il l'entend, hachant ainsi la narration et apportant de l'originalité au déroulé du jeu. S'en dégage ainsi du mystère, de l'incompréhension aussi, pour le bien d'un scénario qui est sans doute loin de nous avoir déjà livré toutes ses clés... et c'est tant mieux ! Car c'est bien, dans le fond, le prisme le plus intéressant d'Alan Wake. Surtout que l'intrigue pourra s'appuyer, à l'écran, sur une réalisation solide. En effet, si Remedy fignole son jeu depuis un an, ce n'est à l'évidence pas pour rien car visuellement quelque chose se passe, manifestement. En plus d'être propre, Alan Wake semble réussir, dans le graphisme, et sans que l'on arrive réellement à pointer les artifices utilisés, à parachever cette ambiance si particulière qu'il souhaite développer. A ce titre, il est d'autant plus dommage que dans l'animation, le poids des années se fasse autant sentir, Alan n'étant pas plus agile que le Leon de Capcom.
Voilà, à notre sens, comment il faut donc attendre Alan Wake. Comme un Survival-Horror cherchant l'efficacité malgré un fond très old-school, mais aussi un thriller inventif plutôt joli qui, si narration et scénario se complètent avec brio, pourrait s'avérer être carrément flippant et génial à vivre. Un jeu d'ambiance, un vrai, qui intéressera sans doute davantage les amateurs de bons romans que les fanatiques de la gâchette.
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Re: test Alan Wake realise par CHEFCOM
Ven 14 Mai 2010 - 22:36
Mouais, j'suis pas trop d'accord sur certains point, personnelement, je suis fan de ce jeu, et j 'ai pas trouvé tout ces points si négatifs!
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