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Avis aux joueurs de la saga Assassin's creed
Dim 21 Mar 2010 - 14:01
Pour les mordus de la saga et plus particulièrement du second volet, voici une news (si ne vous la connaissiez pas encore) qui pourait vous interresser.
La vérité sur Rodrigo Borgia, oui, l'ennemi d'Ezio a bel et bien existé.
Voyez par vous même:
Roderigo (ou Rodrigue) de Borja, né le 1er janvier 1431 à Xàtiva (Espagne), mort le 18 août 1503, devenu Rodrigo Borgia après son arrivée en Italie, fut pape sous le nom d'Alexandre VI de 1492 à 1503.
Biographie
Issu d'une famille noble du royaume de Valence, Roderigo de Borja est le neveu et fils adoptif du pape Calixte III (Alphonse de Borgia).
Vie privée
Un des témoins les plus crédibles de la conduite scandaleuse du pape Alexandre Borgia est Jean Burckhardt (ou Burchard), de Strasbourg. Ce prélat, maître des cérémonies de la cour pontificale, tint de 1483 à 1508, un journal très précis relatant jour par jour, parfois même heure par heure, tous les événements se passant au Vatican.
En 1470, alors qu'il a déjà été ordonné prêtre, Rodrigo Borgia fait la connaissance de Vanozza Catanei, jeune patricienne romaine, qui lui donnera quatre enfants (Jean ou Joan, César, Lucrèce, et Geoffroi ou Jofre). En 1494, un parti de prélats à la tête duquel se trouve Giuliano Della Rovere, le futur pape Jules II, tente de faire déposer ce pontife qu'ils accusent, non sans raisons, de simonie et de corruption de toute sorte. Sa vie privée fait aussi scandale : Francesco Guicciardini rapporte un épisode au cours duquel le pape attire au Château Saint-Ange le jeune et beau Astorre Manfredi, seigneur de Faenza, qu'il viole et fait jeter dans le Tibre[2]. Mais il pourrait également s'agir de César Borgia qui tenait prisonniers les deux frères Manfredi. Notons aussi que Alexandre VI violait sa propre fille avant de lui couper les membres et de jeter sa tête dans une rivière proche. Quoi qu'il en soit, le népotisme et les scandales n'en continuent pas moins au Saint-Siège, et ce malgré les remontrances du frère Jérôme Savonarole. Sans scrupules, ni remords, Alexandre VI fait face : Savonarole est arrêté, torturé et exécuté le 23 mai 1498. Jamais la dignité pontificale n'a été déshonorée à ce point par celui qui la détient. Selon Jean Burckhart, témoin muet, mais indigné, la débauche du pape Alexandre et de sa progéniture atteint au paroxysme en cette nuit orgiaque du 31 octobre 1501 avec l'évocation de la danse de cinquante prostituées entièrement nues et d'un concours arbitré par César et Lucrèce pour évaluer et récompenser les prouesses de virilité des assistants. Les dépêches envoyées aux cours d'Europe par leurs ambassadeurs et figurant dans de nombreuses archives diplomatiques confirment l'incroyable témoignage du Père Burckhardt. On comprend dès lors pourquoi tant de récits faisant référence à des pactes avec le Diable ont pu circuler à la mort d'Alexandre VI.
Politique
Le 6 juin 1494, par le traité de Tordesillas, conclu entre les rois catholiques et Jean II de Portugal, le pape divise le Nouveau Monde en attribuant le Brésil au Portugal et le reste de l'Amérique latine à l'Espagne, les Anglais, les Hollandais et les Français devant se contenter de simples comptoirs en Guyane. Cette décision ne sera pas sans conséquences lorsque éclatera la Réforme. Pour Alexandre VI, cet arbitrage doit affirmer l'autorité papale face aux puissances. En 1495, pour lutter contre la présence française en Italie, il forme avec Milan, Venise, l'empereur Maximilien et les rois catholiques d'Espagne la Ligue de Venise qui connut une lourde défaite à la bataille de Fornoue, remportée par Charles VIII grâce à la supériorité de son artillerie. César Borgia, fait duc de Valentinois par son père, prototype du Prince de Machiavel, conquerra néanmoins la Romagne, puis Urbino et Camerino. Dépouillant les unes après les autres les grandes familles romaines, les Colonna, les Savelli, les Caëtani, les Orsini, il ne vise rien moins que la royauté sur l'Italie. Pour mener toutes ces guerres il faut de l'argent. L'année 1500 proclamée année sainte par le souverain pontife, va renforcer les finances avec les revenus du pèlerinage. Quant à la vente du chapeau de cardinal, elle rapporte de gros revenus au pape et à ses bâtards. "Offrir la pourpre à un candidat rapportait gros. L'assassiner ensuite encore davantage, tous les biens d'un cardinal revenant de droit au pape. Enfin, il y avait l'apport régulier des indulgences."
Mécène et administrateur
Aimant s'entourer d'œuvres d'art et d'objets précieux, Alexandre VI fut un mécène généreux; il protégea les artistes (Pinturicchio, Michel-Ange) et montra de grandes capacités dans la remise en ordre de l'administration de l'église.
Postérité
Alexandre VI laisse dans la chrétienté un grave malaise qui s'amplifiera avec les années. Même parmi les historiens chrétiens, il ne trouva pas de véritable défenseur. Le nom de Borgia, notamment par la vie de son fils César qui a inspiré Le prince de Machiavel, est devenu synonyme d'ambition et d'absence de scrupules. Rome, sous le pape Alexandre VI, ne connaît ni loi, ni divinité; [mais] l'or, la violence et l'empire de Vénus.
Culture populaire
Source: Wikipédia
La vérité sur Rodrigo Borgia, oui, l'ennemi d'Ezio a bel et bien existé.
Voyez par vous même:
Roderigo (ou Rodrigue) de Borja, né le 1er janvier 1431 à Xàtiva (Espagne), mort le 18 août 1503, devenu Rodrigo Borgia après son arrivée en Italie, fut pape sous le nom d'Alexandre VI de 1492 à 1503.
Biographie
Issu d'une famille noble du royaume de Valence, Roderigo de Borja est le neveu et fils adoptif du pape Calixte III (Alphonse de Borgia).
Vie privée
Un des témoins les plus crédibles de la conduite scandaleuse du pape Alexandre Borgia est Jean Burckhardt (ou Burchard), de Strasbourg. Ce prélat, maître des cérémonies de la cour pontificale, tint de 1483 à 1508, un journal très précis relatant jour par jour, parfois même heure par heure, tous les événements se passant au Vatican.
En 1470, alors qu'il a déjà été ordonné prêtre, Rodrigo Borgia fait la connaissance de Vanozza Catanei, jeune patricienne romaine, qui lui donnera quatre enfants (Jean ou Joan, César, Lucrèce, et Geoffroi ou Jofre). En 1494, un parti de prélats à la tête duquel se trouve Giuliano Della Rovere, le futur pape Jules II, tente de faire déposer ce pontife qu'ils accusent, non sans raisons, de simonie et de corruption de toute sorte. Sa vie privée fait aussi scandale : Francesco Guicciardini rapporte un épisode au cours duquel le pape attire au Château Saint-Ange le jeune et beau Astorre Manfredi, seigneur de Faenza, qu'il viole et fait jeter dans le Tibre[2]. Mais il pourrait également s'agir de César Borgia qui tenait prisonniers les deux frères Manfredi. Notons aussi que Alexandre VI violait sa propre fille avant de lui couper les membres et de jeter sa tête dans une rivière proche. Quoi qu'il en soit, le népotisme et les scandales n'en continuent pas moins au Saint-Siège, et ce malgré les remontrances du frère Jérôme Savonarole. Sans scrupules, ni remords, Alexandre VI fait face : Savonarole est arrêté, torturé et exécuté le 23 mai 1498. Jamais la dignité pontificale n'a été déshonorée à ce point par celui qui la détient. Selon Jean Burckhart, témoin muet, mais indigné, la débauche du pape Alexandre et de sa progéniture atteint au paroxysme en cette nuit orgiaque du 31 octobre 1501 avec l'évocation de la danse de cinquante prostituées entièrement nues et d'un concours arbitré par César et Lucrèce pour évaluer et récompenser les prouesses de virilité des assistants. Les dépêches envoyées aux cours d'Europe par leurs ambassadeurs et figurant dans de nombreuses archives diplomatiques confirment l'incroyable témoignage du Père Burckhardt. On comprend dès lors pourquoi tant de récits faisant référence à des pactes avec le Diable ont pu circuler à la mort d'Alexandre VI.
Politique
Le 6 juin 1494, par le traité de Tordesillas, conclu entre les rois catholiques et Jean II de Portugal, le pape divise le Nouveau Monde en attribuant le Brésil au Portugal et le reste de l'Amérique latine à l'Espagne, les Anglais, les Hollandais et les Français devant se contenter de simples comptoirs en Guyane. Cette décision ne sera pas sans conséquences lorsque éclatera la Réforme. Pour Alexandre VI, cet arbitrage doit affirmer l'autorité papale face aux puissances. En 1495, pour lutter contre la présence française en Italie, il forme avec Milan, Venise, l'empereur Maximilien et les rois catholiques d'Espagne la Ligue de Venise qui connut une lourde défaite à la bataille de Fornoue, remportée par Charles VIII grâce à la supériorité de son artillerie. César Borgia, fait duc de Valentinois par son père, prototype du Prince de Machiavel, conquerra néanmoins la Romagne, puis Urbino et Camerino. Dépouillant les unes après les autres les grandes familles romaines, les Colonna, les Savelli, les Caëtani, les Orsini, il ne vise rien moins que la royauté sur l'Italie. Pour mener toutes ces guerres il faut de l'argent. L'année 1500 proclamée année sainte par le souverain pontife, va renforcer les finances avec les revenus du pèlerinage. Quant à la vente du chapeau de cardinal, elle rapporte de gros revenus au pape et à ses bâtards. "Offrir la pourpre à un candidat rapportait gros. L'assassiner ensuite encore davantage, tous les biens d'un cardinal revenant de droit au pape. Enfin, il y avait l'apport régulier des indulgences."
Mécène et administrateur
Aimant s'entourer d'œuvres d'art et d'objets précieux, Alexandre VI fut un mécène généreux; il protégea les artistes (Pinturicchio, Michel-Ange) et montra de grandes capacités dans la remise en ordre de l'administration de l'église.
Postérité
Alexandre VI laisse dans la chrétienté un grave malaise qui s'amplifiera avec les années. Même parmi les historiens chrétiens, il ne trouva pas de véritable défenseur. Le nom de Borgia, notamment par la vie de son fils César qui a inspiré Le prince de Machiavel, est devenu synonyme d'ambition et d'absence de scrupules. Rome, sous le pape Alexandre VI, ne connaît ni loi, ni divinité; [mais] l'or, la violence et l'empire de Vénus.
Culture populaire
- Le jeu vidéo Assassin's Creed II met en scène Rodrigo Borgia en tant que principal ennemi du héros Ezio Auditore, il serait le Maître de l'ordre des Templiers. Rodrigo y apparaît proche de la réalité : il atteint le Saint-Trône grâce à l'argent et à son absence de scrupule après avoir tenté d'assassiner Laurent de Medicis (ami proche de la famille Auditore) représenté à travers la conspiration des Pazzi.
- Une série de bandes dessinées, Borgia, (éditée par Drugstore) écrite par Alejandro Jodorowsky et dessinée par Manara, raconte la vie romancée d'Alexandre VI.
Source: Wikipédia
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Re: Avis aux joueurs de la saga Assassin's creed
Dim 21 Mar 2010 - 18:37
Je savais déja cela et que AC2 avait des liens avec 2012 , bref ce jeux dépasse ce que certains pourraient penser !
Re: Avis aux joueurs de la saga Assassin's creed
Ven 26 Mar 2010 - 11:12
c'est juste quille sont fait un minimum de recherche rien de exeptionnele
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